Protection contre les abus financiers

(25 novembre 2019) Votre père, qui a toujours été plutôt économe, appelle son conseiller financier pour retirer un montant de 50 000 $ de son REER pour « un projet personnel ». Le conseiller financier lui répond qu’il devra vérifier ses finances pour calculer les conséquences que ça aura sur sa retraite. La journée même, votre frère téléphone au conseiller pour le menacer de poursuites s’il ne libère pas les fonds de votre père.

Selon la Chambre de la sécurité financière, il n’appartient pas au conseiller d’établir l’inaptitude d’un client ou l’influence d’un tiers sur celui-ci. Par contre, un soupçon à cet égard peut servir à expliquer la décision de retenir l’argent demandé. Le conseiller est tenu de suivre une démarche qui respecte les exigences déontologiques et surtout qui protège son client. Est-ce que l’argent est vraiment pour votre père vieillissant, ou votre frère profite-t-il de sa vulnérabilité pour abuser financièrement de lui? Il est raisonnable pour le conseiller de demander à rencontrer votre père pour s’assurer qu’il s’agit réellement de ses volontés. Suivant cette rencontre, le conseiller aura une décision professionnelle à prendre. S’il juge qu’il y a réellement un risque d’abus financier, il pourra contacter la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. Pendant son enquête, la Commission pourra aviser le Curateur public du Québec, si la personne semble inapte à prendre soin d’elle-même et a besoin d’un régime de protection.

Les personnes vulnérables sont mieux protégées quand plus d’une personne veille sur elles et leurs intérêts. La présence de plus d’un proche agit comme un rempart supplémentaire contre d’éventuels fraudes et abus.

Source: https://www.curateur.gouv.qc.ca/cura/fr/outils/nouvelles/20191125.html

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